Journal de bord d'un néophyte à la Gamescom : Suite et fin

Kalendir | 28/08/2018 à 13h05 - 6

Suite de mon aventure à Cologne. La fin d'une aventure qui aura été magnifique.


Deuxième jour, un mercredi placé sous le signe de la chaleur.

Je reviens sur les lieux de la convention, et ce n'est plus le même scénario, l'accès n'est plus réservé à la presse et aux VIP. Il me faut donc jouer des coudes pour me frayer un chemin vers le hall 7 abritant les stands Blizzard ouverts au public.

Après plusieurs minutes au milieu de la foule, je parviens enfin à destination, il faut vite que je prenne mes quartiers car la foule commence à s'amasser.

J'ai encore un peu de temps avant les différentes annonces prévues concernant Overwatch. Et pourtant, beaucoup d'agitation se créé autour de la scène. Et là, surprise, la fameuse ouverture est en réalité un quizz sur les différentes licences de la firme d'Irvine.

Pas mal de goodies proposés et des questions plus ou moins faciles, comme le nom du tout premier titan de WoW. Avez-vous la réponse ? Malheureusement, je n'ai pas eu l'opportunité d'être sélectionné pour répondre aux questions. C'est d'autant plus dommage que la peluche Flocon me faisait de l’œil.

Début de la conférence et présentation de la carte Busan par Jeff Kaplan au travers d'une vidéo. Et surprise, une carte de contrôle. On découvre la partie base de MEKA, tanière de D.va. Univers futuriste et intéressant. Présentation de la partie sanctuaire et on voit tout de suite le changement d'ambiance, beaucoup plus traditionnel. Les sons semblent bien représenter la zone, mais je ne suis pas expert en culture asiatique. Et enfin, la partie centre-ville sur laquelle on voit très clairement l'influence de ce jeune graphiste fan d'Overwatch.

Vient l'heure d'assister au court-métrage, et comme tout le laissait penser, c'est bien D.Va qui est au centre de l'histoire. La version allemande passe en premier, je ne comprends que quelques rares mots. 10 ans de non-pratique de la langue, ça fait mal. Enfin bref, je comprends quand même l'histoire dans son ensemble. Puis vient la version anglaise, et associée à l'installation sonore, je prends toute la dimension de la diffusion d'un court-métrage sur grand écran. J'ai les vêtements qui vibrent avec les basses, on est totalement dans l'ambiance et ça donne même la chair de poule.

L'annonce de la disponibilité de la carte Busan m'attire énormément, mais je suis loin d'être le seul et je vois toute la foule, notamment tous les germanophones, se diriger vers le stand Overwatch juste à côté, et j'oublie donc l'idée d'aller tester et préfère penser à me restaurer.


Une loooongue après-midi.

Retour de la zone de presse et je me dirige d'abord vers les stands de goodies pour vider les dernières réserves de mon budget et gâter un peu plus la famille.

Je pensais aller obtenir un slot pour récupérer une vidéo de gameplay de Diablo III sur Switch, mais votre cher Arkentass m'a devancé. Je décide alors de profiter simplement, prends quelques photos de la figurine Figma D.va et m'engage dans la file d'attente pour tester la nouvelle carte Overwatch. Et c'est parti pour 1h30 d'attente, wouhou ! J'en profite pour baver devant les statues de Fatale et Chacal qui se dressent à côté.

J'arrive enfin à avoir ma place et j'ai la chance de faire les 3 sides. On commence avec le centre-ville, le design est vraiment sympa, l'immersion est totale. Je me croirais, de ce que je connais, vraiment à Busan. Bien sûr, c'est relatif puisque le jeu se situe dans le futur, mais on s'y sent vraiment. Je n'ai que peu de temps pour m'attarder sur les détails puisque les joueurs avec moi cherchent à obtenir la victoire, et moi aussi. Nous gagnons le premier side. 

La suite se déroule sur la base de MEKA qui est totalement dans un design futuriste. Il y a différentes routes pour accéder au point, c'est pas mal, mais il y a un point qui me dérange. Des sortes de murs apparaissent et disparaissent à intervalles réguliers, ça donne une impression bizarre, même si ça ne dérange pas la symétrie caractéristique du type de la carte. Défaite sur ce side.
Tout se joue sur le sanctuaire, side à l'ambiance traditionnelle asiatique. Le design de la carte est très agréable, les couleurs très sympathiques. Le seul gros défaut que je trouve, c'est ce tambour central qui est particulièrement, voire excessivement gros. C'est gênant car, de manière similaire au pilier central de l'autel de Népal, il est en plein milieu du point. Mais sa taille empêche toute interaction avec un éventuel personnage se trouvant derrière.

Alors, bien sûr, toutes ces impressions sont basées sur la carte disponible à la Gamescom et celle-ci ne possédait pas de packs de soins. Je n'ai pas eu le temps de comparer avec la version disponible à l'heure actuelle sur le PTR, mais cela rend les impressions légèrement biaisées.

Après cela, j'ai tout juste le temps d'aller récupérer mes affaires dans les casiers de la zone de presse que 18h approche. Pourquoi cette heure-là contrairement aux 19h de la veille? Tout simplement parce que le concert de Video Games Live va démarrer.

15 minutes plus tard, Russell Brower entre en scène, avec tout son orchestre déjà en place. J'ai vu quelques vidéos de ce qu'il fait notamment celle-ci pour les fans de Warcraft. Je savais que j'allais avoir du lourd.

Mais en vrai, c'est tellement loin de la réalité de la scène. J'ai pris une de ces claques qui a duré près d'une heure. Il n'y avait pas de soliste, mais quel pied. De la cinématique d'intro de WoW Vanilla à celle d'Overwatch en passant par celle de D3 Reaper of Souls, c'est une expérience inoubliable que je souhaite rééditer et que je me permets de vous conseiller. J'hésitais d'ailleurs à me faire la trilogie du Seigneur des Anneaux de cette manière, mes doutes sont levés.

Quelques musiques plus tard, Russell Brower en termine sur la version anglaise des Prémices de Jaina. J'avais été mitigé en voyant la vidéo la première fois, mais là, une autre dimension s'est ouverte devant moi et c'est ainsi que le concert s'achève, avec une bonne dose de chair de poule encore une fois. 

Ça y est, mon périple s'achève au milieu de la foule monstrueuse que compte la Gamescom. J'aurai bien transpiré en ce dernier jour et je me dirige vers la sortie et mon hôtel.

Je pars avec des souvenirs plein la tête, et des très beaux. Après avoir pillé pendant des années son site, j'ai enfin pu rencontrer JudgeHype, et ça m'a fait vachement plaisir, un très beau cadeau.

Ce journal de bord est terminé, j'espère que vous aurez pris autant de plaisir à le lire que celui que j'aurai eu à l'écrire !
Je retourne à mes articles sur l'e-sport Overwatch, et on se retrouve très vite ! Je vous laisse avec une photo du meilleur des goodies que j'ai eus.

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