Overwatch : Impressions de jeu sur la carte Observatoire: Gibraltar

JudgeHype | 09/03/2015 à 10h45 - 5

J’ai ENFIN pu découvrir la nouvelle carte Observatoire : Gibraltar. C’est qu’elle se mérite cette carte. C’est ainsi au bout de ma troisième session de jeu que j’ai eu l’opportunité de l’essayer. Cela tombe bien, c’était aussi la dernière ^^

Alors, que vaut-elle ? Ce qui m’a frappé dès le départ, c’est la vitesse à laquelle on se retrouve au cœur de l’action. La carte est clairement plus petite que King’s Row, Hanamura et le Temple d’Anubis. Cela se ressent notamment lorsque l’on réapparaît après avoir été zigouillé. C’est frénétique, quasiment en permanence.

J’étais curieux de me balader dans les laboratoires car Observatoire : Gibraltar est censée permettre aux joueurs d’en savoir plus sur l’histoire d’Overwatch, comme l’a expliqué le Game Director Jeff Kaplan lors de la conférence de Blizzard à la PAX East. Cependant, comment voulez-vous que les joueurs s’intéressent aux écrans d’ordinateurs quand ça tire dans tous les sens, hein ?



Dans la pratique, ceci est possible en début de partie. Deux minutes sont en effet accordées aux joueurs pour se mettre en place et discuter de la stratégie à adopter. Ces deux minutes semblent courtes, d’autant plus qu’on essaie aussi de rapidement apercevoir l’ennemi afin de connaître la composition de l’équipe, ce qui suos-entend que l’on se place assez rapidement aux portes qui s’ouvrent à la fin du compte-à-rebours. Au final, on a donc 30 à 60 secondes pour profiter du laboratoire lorsqu’on fait partie des attaquants. L’inverse n’est pas spécialement vrai puisque lorsque vous défendez, il faut parcourir plus de chemin pour bien se placer au lancement de la partie.

J’ai débuté le match dans le clan des attaquants. Nous devions faire avancer le véhicule en plaçant un personnage à son sommet. Ensuite, l’objectif est de repousser l’ennemi pour parvenir au bout du chemin. L’équipe était composée de Zarya (souvent placée sur le véhicule), deux Tracer, Faucher, Arachnée et Ange. Notez que la composition peut varier en cours de partie, vous pouvez en effet changer de héros en cours de route. La communication entre les joueurs passait bien, l’un des joueurs ayant pris les choses en main pour avertir quand un adversaire était situé en hauteur ou qu’il fallait se rendre à un endroit précis.

Observatoire : Gibraltar propose deux zones principales de combat. Même s’il existe des couloirs étroits, l’attention des joueurs est centrée sur le véhicule et la bataille met donc en scène une bonne partie des joueurs. Le combat à un contre un est ainsi plus rare que ce j’ai connu sur d’autres cartes. Si le groupe est bien soudé, le véhicule peut avancer rapidement et la partie s’est terminée en notre faveur.

Lors du second tour, nous étions les défenseurs, il fallait donc empêcher l’adversaire de s’organiser. La préparation est plus stratégique car si les attaquants sont cloîtrés dans leur laboratoire, les défenseurs doivent pour leur part se placer idéalement afin d’aligner leurs adversaires dès leur sortie. Ces derniers ne sont pas parvenus à nous déstabiliser et le combat s’est principalement déroulé au même endroit, avec une victoire finale pour votre serviteur et son équipe ;)



La carte Observatoire : Gibraltar proposée par l’équipe de développement est plutôt réussie à première vue. Proposer une carte plus étroite fera plaisir à ceux qui aiment quand ça bouge non-stop. Par contre, et même si cet ancien laboratoire d’Overwatch est située au flanc d’une falaise, on ne profite pas tellement du paysage, ni même des éléments censés mettre les joueurs dans le contexte historique du jeu. Ceci dit, y a un bon paquet de joueurs qui n’ont que faire de ce contexte, j’en suis bien conscient. Les autres trouveront des endroits où se cacher, des plates-formes pour surprendre les adversaires par le haut… mais dans ce cas, sachez qu’il est impossible d’être totalement hors de portée. On se fait souvent surprendre par derrière dans le jeu. Certains endroits sont accessibles de quatre, cinq voire six façons différentes.

Il faut donc toujours être attentif à ce qui peut surgir dans votre dos. Par contre, cela donne l’opportunité de soigner un coéquipier tout en restant à couvert, ce qui est très utile si vous jouez un personnage de Soutien comme Ange. D’une manière générale, gardez d’ailleurs en tête qu’il n’existe jamais un seul chemin pour se rendre à un endroit stratégique. Il existe toujours une ou deux routes alternatives. Si vos ennemis vous tendent une embuscade, il existe donc toujours un moyen de les contourner, que ce soit en utilisant une route ou certaines aptitudes permettant de faciliter les déplacements. Je pense au jetpack de Pharah, mais également à Hanzo qui est capable de grimper aux murs.

Impossible de juger définitivement une carte en seulement deux manches, d’autant plus que nous étions un cran au-dessus de notre adversaire du jour. Le fun est cependant toujours présent et je suis plus que jamais optimiste pour l’avenir d’Overwatch. C’est rapide, fluide et certains personnages ont déjà un sacré charisme.



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